Accéder au contenu principal

Regard sur le monde

 


 "L'immondice est devenue l'immonde d'un monde où l'humain plonge en les déchets des comportements menant à la déchéance de l'humanité. Sans être une généralité, cela devient une réalité omniprésente au travers d'une journée.

Manque de respect, de politesse, de courtoisie. Absence de civilité en allant par delà les lois qui ne se veulent pas être uniquement celles de la république, mais du bon sens pour vivre en une harmonie autant que faire se peut.

Mais là c'est trop demander, les regards en fuite ou empreint de haine de par des attitudes et comportements aussi bien au contact du voisinage, du piéton, de l'automobiliste, du cycliste. Ce monde s'enfonce dans l'égoïsme à chaque jour qui passe, dans la violence des actes  au quotidien, les insultes, la pollution visuelle ou sonore, le non respect de ces priorités étant la normalité en l'esprit de certaines personnes. Tout ce qui suit est devenu courant...

Le nez plongé sur le téléphone aussi bien à pieds, à vélo, en voiture, à la terrasse d'un café, plus un regard vers la vie qui croise la route de l'absent trop absorbé par le monde numérique. Le passage pour piétons se présente comme une roulette russe où il faut attendre pour éviter une balle lancée à la gâchette de la pédale qui n'est pas celle du frein. Le trottoir est une autoroute où il faut se faire sa place au travers des vélos, des trottinettes, des planches à rouler, en évitant ou en se décalant pour esquiver la collision. Le sens de circulation n'est plus libre, il est anarchie en le non respect du stop, du sens interdit, on s'autorise tout même en allant droit vers le face à face de celui qui aura peut-être le dernier mot.

On pense bien souvent que de rentrer chez soi, c'est retrouver son ilot de tranquillité, mais là encore il est ce temps où l'expression ou la vie de l'autre bafoue la paix et la sérénité, en ce droit invoqué de faire ce que l'on veut car on est chez soi et tant pis pour le voisin qui ne voit pas de la même manière.

Et ça ne s'arrête pas là, toutes les dégradations nocturnes, ces restes de beuverie en des déchets alimentaires qui trainent, ces cadavres de bouteilles ou cannettes d'alcool, ces flaques de vomissure d'une société qui se noie dans ce qu'il y a de plus bas.

 Oui ce monde est ainsi, non ce n'est pas une illusion ou une invention d'un écrit qui ne se veut pas roman, mais juste un regard réel sur ce qui entoure chacun. Et encore, ce n'est que le sommet de l'iceberg, les agressions, les violences, les vols, les meurtres, sont en cette plaie d'une humanité qui se scarifie.

Ainsi va  cette existence et cette nature de la personnalité où l'aspect personnel se révèle en différentes manières suivant l'individu qui se veut être en cette liberté tant adulée quand cela arrange.

Le temps du grand ménage viendra bien un jour ou l'autre, pas de la main de l'homme, pas de celle de l'épée de la justice, mais bien de la vie et de la nature qui s'uniront pour remettre de l'ordre là où il n'y en a plus. Alors, vivons encore en ce monde où la conscience n'est pas claire et où l'inconscience est grandissante !!"

© S.T. (mots & photo)

 

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Poème : Quand je mourrai - Merrit Malloy

       Quand je mourrai Offre ce qui restera de moi Aux enfants et aux vieillards Qui attendent la mort Et si tu dois pleurer Pleure pour ton frère Pour ta soeur qui marche Près de toi dans la rue Quand tu auras besoin de moi Prend quelqu'un dans tes bras Et offre lui ce que tu veux m'offrir Je veux te laisser quelque chose Quelque chose de plus fort que des mots De plus fort qu'une voix Cherche moi Dans tous ceux que j'ai connu Ou aimé Et si tu ne peux pas m'offrir à d'autres Au moins laisse-moi vivre dans ton regard Pas dans ton esprit. Si tu veux vraiment m'aimer Laisse des mains toucher d'autres mains Laisse des corps toucher d'autres corps Et renonce à garder avec toi Les enfants qui veulent être libres Parfois les gens meurent Mais jamais l'amour Alors, quand il ne restera de moi que l'amour Offre moi à d'autres © Merrit Malloy ~~~~~~~~~~ “When I die Give what’s left of me away To children And old men that wait to die. And if you ne

J'ai compris pourquoi je suis une fille dont on ne tombe pas amoureux !

"Je ne suis pas une fille dont on tombe amoureux. Je suis une fille qu'on apprend à aimer !" "On m'a répété des dizaines de fois que l'amour véritable devait être ma priorité dans la vie. J'ai été conditionnée à croire et à accepter l'idée que je devais à tout prix connaitre ce sentiment. Mais on m'a aussi souvent dit que je n'étais pas prête pour cet amour. Du coup, j'ai longtemps attendu le moment inoubliable où une personne - LA personne - viendrait me murmurer les mots magiques à l'oreille. Je n'ai jamais connu la joie suprême d'avoir quelqu'un qui me confie son amour éternel. J'ai déjà été en couple, on m'a déjà appréciée. Mais personne ne m'a jamais aimé véritablement. Personne n'a jamais fait quelque chose de tellement fort pour moi que mon corps s'est mis à trembler, sans raison, de bonheur pur. J'ai mis beaucoup de temps à en comprendre la raison. Pourtant, une fois que je me suis p