Je peux est issu du verbe pouvoir, mais naît-il de la conscience, d'un sortilège ou d'un sort ? A-t-on réellement ce don en nous qui trouve une forme en ce peut. Non pas un peu, mais il peut, tout comme nous pouvons.
Poumon d'un verbe qui trouve sa respiration en un oxygène qui fait vivre un mot prometteur qui pourrait être ensorceleur. Ou bien est-ce l'esprit d'un verbe qui est murement tenté en cet espoir d'y croire qu'il apportera autre chose à notre vie ?
On dit bien que "qui veut, peut" , mais vouloir est-ce pouvoir ? Ou alors pouvoir fait partie de cette volonté de vouloir que.... Tout est histoire d'interprétation sans être une chanson, mais une manière de fredonner un verbe ayant l'espérance de le voir se réaliser.
Force ou croyance d'un pouvoir qui dépasse de loin le simple sens de celui-ci. Ouvrir les portes invisibles d'une limite qui est uniquement celle de ne pas vouloir croire que pouvoir se peut. Déformation d'un temps qui lui fait passé son envie en un futur en l'étape du présent.
Ce pouvoir est bien celui à manipuler en un sens ou un autre pour qu'il prenne la tournure que l'on voudrait lui donner si l'on pouvait réellement en décider sa réussite ou son échec. Il n'est pas facile à apprivoiser ce verbe qui peut changer demain ou au lendemain, tout comme il peut disparaitre de par l'avoir trop invoqué en une ambition démesurée.
Je peux, tu peux, vous pouvez... Mais sachez qu'il ne s'agit là que d'un verbe ou d'un nom qui sait se transformer sans porter de costume ou de masque. Il prend cette forme que l'on décide de lui donner sans pour autant être magicien. Malicieux pouvoir qui joue avec nous par delà ce que l'on voudrait qu'il soit. On ne lui en voudra pas d'être ainsi, car il faut accepter tout ce qui se présente de par cet aspect facétieux de cette infime parcelle de ce qu'on l'on peut réellement.
© S.T.
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